Centrale de Traitement d'Air

Le traitement et recyclage de l'air

Les installations de ventilation, de captage, de transport et d’évacuation des polluants déplacent des débits d’air parfois importants, voire très importants dans les usines les plus polluantes. Si la filtration d’air est intégrée, il n’est pas toujours possible de recycler l’air filtré à l’intérieur des locaux, et surtout largement déconseillé par les organismes de sécurité.

Les installations de compensation d’air extrait sont un gage de bon fonctionnement des installations d’aspiration. En effet, sans compensation, dans les cas les plus extrêmes, il n’est plus possible d’aspirer l’air sur les postes de travail par les captages à la source, l’air extrait n’arrivant plus dans le bâtiment. Avez-vous déjà essayé d’aspirer dans une bouteille vide? Sans entrée d’air, pas d’aspiration, la bouteille en plastique s’écrase par la dépression. Nous rappelons ici qu’une dépression de 1 daPa équivaut à une pression sur les parois et les toits de 1 kg/m².

C’est aussi une obligation réglementaire, (voir article R. 232-5-7 du code du travail), qui impose un apport d’air neuf minimale, dont le taux est défini par le type d’industrie.

Domaine d'application

Une compensation d’air non contrôlée favorise les entrées d’air parasites, l’air froid en hiver, chaud en été, les particules fines dégagées par le transport routier… Elle génère également des courants d’air dans les ateliers. Ceux-ci perturbent les dispositifs de captage à la source des polluants, qui sont eux, dimensionnés pour des vitesses d’air de 0,5 m/s, bien inférieurs aux vitesses d’un courant d’air. Les conséquences d’une compensation aléatoire sont nombreuses dans les lieux de production :

  • Pollution de l’atelier par l’air extérieur
  • Inconfort du personnel à cause des températures et des courants d’air
  • Baisse d’efficacité des dispositifs de captage, Valeurs Moyennes d’Exposition supérieures à la règlementation
  • Dégradation de la qualité de production à cause des poussières non maitrisées

Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, avec des process de plus en plus rapides, la compensation d’air maîtrisée est un atout indispensable pour la compétitivité de nos industries tout en améliorant la qualité des fabrications, la performance des process et le bien-être des salariés.

Dimensionner une centrale de traitement d'air

Pour pallier à ces problèmes de dépression dans les ateliers de production, la compensation d’air contrôlée par ventilation mécanique est indispensable. De manière générale, le débit de compensation est légèrement supérieur à l’ensemble des débits d’extraction, de manière à placer les locaux en surpression et éviter l’entrée d’air extérieur pollué.

L’air neuf est ainsi filtré aux conditions requises par le process intérieur, conditionné, puis insufflé aux postes de travail de manière la plus homogène possible. Les gaines textiles de diffusion par exemple permettent une diffusion douce et diffuse de l’air. Elles s’adaptent aux configurations des bâtiments, à leur hauteur d’installation, aux contraintes incendies (M0, M1…), elles peuvent prendre des formes pour s’adapter à la configuration des lieux : demi-cercle, quart de rond… Une simulation numérique CFD permet d’évaluer l’ensemble des systèmes de ventilation, soufflage et extractions.

 

Pour le conditionnement d’air, il est maintenant possible de récupérer une partie des calories extraites dans les aspirations, grâce à l’utilisation de centrales à double flux. L’air extrait traverse un échangeur, puis est évacué vers l’extérieur. L’air neuf traverse cet échangeur et récupère une part importante des calories (rendement jusqu’à 80%). Un mode de chauffage additionnel, par batterie électrique, sur réseau d’eau chaude ou vapeur complète l’apport en énergie nécessaire en hiver. Ce principe permet de grandement limiter l’impact énergétique des installations de ventilation.

La diffusion de l’air neuf, correctement positionnée, permet de supprimer les strates d’air chaud figées sous les toits des bâtiments. La compensation peut être régulée vers les zones opérateurs où vers les besoins des machines de production. Les installations de compensation tiennent également compte des conditions sonores requises dans l’atelier, et ne doivent pas générer une émergence sonore de plus de 2 dB(A).

En été, il existe un autre moyen de compenser l’air extrait des ateliers : la ventilation adiabatique. Ce procédé assez ancien permet d’abaisser la température de l’air extérieur de manière naturelle. L’air chaud passe à travers un mas d’humidification, chargé en eau. En traversant ce mas, la température de l’air est abaissée jusqu’à 10°C, en fonction des conditions d’entrée (T°C et HR%). L’air est ensuite diffusé dans les locaux à travers une gaine textile dédiée à cette application. Ce procédé est particulièrement adapté aux locaux de grandes dimensions, quand la climatisation n’est pas possible.

Installation sur Toit d'une Centrale de Traitement d'Air

Votre centrale de traitement d'air sur-mesure

Installer une centrale de traitement d'air

Les centrales de traitement d’air sont souvent installées en extérieur, sur le toit des bâtiments ou sur une dalle béton, à proximité des locaux à compenser. Nous éviterons de les positionner à côté de pollution, comme les parkings de camions ou voitures, les stations de traitement ou les rejets d’air pollués.

Leur implantation doit permettre un accès facile à la maintenance, ce qui conditionne le bon entretien des CTA et la longévité des installations.

Gaine de Ventilation pour Centrale de Traitement d'Air

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